Si près de l'exploit...

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Sélestat/Illkirch – Rouen 10-10.

Sélestat, stade du Grubfeld.

Mi-temps 5 – 10. Arbitre : M. Bouillet (Bourgogne).

Pour Sélestat : 2 essais

Pour Rouen : 1 essai, 1 pénalité, 1 transformation

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Ce dimanche au Grubfeld a eu lieu le match au sommet entre les deux leaders du championnat féminin Fédérale 1, l’AS Rouen UC et sa dauphine de Sélestat/Illkirch avec un enjeu simple : la première place, les deux équipes ayant en effet distancées leurs poursuivantes au classement.

Devant un public nombreux, les Alsaciennes débutent leur match tambour battant en bousculant leur vis-à-vis dès le coup d’envoi. Rouen ne surnage qu’en occupant intelligemment le terrain au pied. Les Sélestadiennes trouvent la faille à la 10 e minute après un bon travail de sape des avants, dont profitent idéalement la paire de demi formée par Corinne Borie Guignot et Claire Pagnot, qui envoie Nathalie Millet en conclusion par un fort bel essai tout en force.

Les protégées du tandem Vogt/Mathurin dominent toujours mais pêchent dans la finition. À la 30 e minute, une blessure d’une joueuse adverse interrompt le jeu pendant un quart d’heure et coupe l’élan des locales.

Les dix dernières minutes de cette première période voient les Normandes refaire leur retard par une pénalité puis par un essai sur un mouvement des lignes arrières face à une défense apparemment refroidie (5-10 à la mi-temps).

À la reprise, après avoir été remobilisé, Sélestat repart de l’avant. Le pack alsacien domine de la tête et des épaules en touche et en mêlée, mais cafouille ses phases de transformation du jeu. Les Bas-Rhinoises n’arrivent pas à scorer sur leurs nombreux temps forts.

À la 48 e minute, enfin, les trois quarts de l’entente locale peuvent exploiter un renversement de jeu intelligent et Stéphanie Etienney aplatit en bout de ligne. Hélas la transformation a encore échoué, des points laissés en route qui manquent forcément lors du décompte final.

La fin du match est assez tendre entre les attaques stériles de Sélestat et les contres très bien menés des Rouennaises. Le score n’évolue plus (10-10).

Jean-Marc Vogt regrette que ses joueuses n’appliquent que trop peu ses consignes et précise « le plus important viendra avec les phases finales et le but sera d’avoir gommé nos défauts d’ici là ». Mais les Sélestadiennes ont le droit de devancer l’appel et ce dès le prochain match du 3 mars à Dijon.

Publié dans presse 2012-2013

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